|
|
|
|
|
L'âge adulte, l'âge d'apprendre ...
15/11/2005 20:43
Ma maman avait raison. J'ai trois ans, les hommes me dressent. Je m'entraine au dressage, à la course, au saut d'obstacles, et plein d'autres trucs ... C'est dur mais j'aime bien. J'aime la course mais aussi le saut d'obstacles, je ne savais pas que j'aimais bien le saut d'obstacles avant parce que je ne m'amusait qu'à sauter la rivière de mon parc et, ma maman, elle ne voulait pas, elle avait peur que je tombe ... Je ne suis jamais tombé, moi !
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le jour du départ ...
15/11/2005 21:09
J'ai quatre ans. Je suis très doué en course et en saut avec tous mes entrainements. Ma maman est très fière de moi. Mais un jour d'automne, alors que nous broutons en bordure de notre pré, une voiture et un van s'engouffre dans le chemin qui mène à la maison des hommes. Je suis intrigué, avec ma maman nous galopons jusqu'à l'endroit où l'on voit la voiture. Je vais tellement vite que je suis obligé de l'attendre. "Nos" hommes parlent avec les hommes de la voiture. Ils me montrent. Je regarde ma maman avec un regard plein de questions mais elle les observe.
Elle me dit que c'est le moment. Je ne comprend pas. Elle me regarde et me dit qu'ils viennent me chercher pour faire de moi un champion de course. Je suis heureux mais appeuré aussi. Elle dit aussi qu'elle ne viendra pas avec moi, qu'elle restera ici. Je comprend à présent. Je commence à pleurer mais çà ne se voit pas, c'est mon coeur qui pleure ... Les hommes viennent me chercher. Ils me regardent mais je ne leur prête aucune attention, j'admire ma mère. C'est ma mère mais ce sera toujours ma maman. Cette petite jument baie, qui m'a tout appris ... Je me souviens de tout, tout ce que j'ai vécu avec elle, auprès d'elle, dans elle, dans son coeur ... Pour elle je serais à jamais le petit poulain qui galope partout sans jamais s'arrêter ... Elle me dit au revoir, je lui dit au revoir. Je me cabre, je saute, je hennis, je galope tout ce qu'elle adore me regarder faire. Puis la tête haute, je me dirige vers le portail, vers les hommes ...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Toujours la tête haute, jusqu'au bout ...
15/11/2005 21:29
Je vais tout droit. Je regarde ma mère. Elle sourit, je suis rassuré. Je veux lui prouver que je gagnerai à l'hippodrôme et après je reviendrai. A cet instant, je me fais une promesse : ne jamais abandonner, rester toujours la tête haute jusqu'au bout ... Je n'abandonnerai jamais et je reviendrai la voir. Je suis plus fier d'être son fils qu'elle est fière d'être ma maman ... Toujours la tête haute, je me tourne vers les hommes, je hennis, ils ne comprennent pas mais je dis au revoir à ma maman ... Ils m'attachent et me mettent dans le van. Tout ce que je veux c'est l'impressionner une fois avant mon départ. Au revoir, maman ... Je reviendrai je te le promet ...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un long voyage en solitaire ...
13/12/2005 22:20
Seul dans le van, je pleure ... C'est dur d' avouer qu'à partir de maintenant je serais seul, sans ma maman. Le voyage est long, il fait chaud, le van bouge à cause de la route caillouteuse ... Je lève un peu la tête. Les hommes sont en train de parler dans la voiture ... Tu me manques maman mais bientôt je te reverrai après avoir gagner à l'hippodrome ... Au bout de trois heures de voyage dans ce van, la voiture freine enfin. Les hommes m'ouvrent la porte ...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ma nouvelle maison ?
13/12/2005 22:40
Ils me font descendre, je suis tellement épuisé que j'ai du mal à mettre un pied devant l'autre mais ça n'a pas d'importance ... Ils m' examinent rapidement et me mette dans un box libre.
J'avance. La paille dorée crisse sous mes sabots, le filet de foin frais flotte sur un mur du box, l'abreuvoir sent le désinfectant, les murs sont gris surement vieillis par le temps. Je me retourne, je constate que la porte du box a été verni à la cire d'abeille dont l'odeur met familière. Je jette un coup d'oeil sur le versant qui donne sur la cour où est toujours garé le van. Il y a une petite plaque brillante et neuve où est inscrit mon nom et ma date de naissance. Je regarde à l'extérieur, les boxes sont alignés et déjà plusieurs chevaux hennissent gravement pour me demander qu'est ce que je fais là. Je viens pour gagner à l'hippodrome pour ma maman mais je ne leur dis pas. Mon regard se perd dans l'horizon, des prés, des prés, des prés, que des prés ... Je ferme les yeux, dilate mes naseaux. Une odeur de fleurs me parviens.
Est ce ma nouvelle maison ? Le paradis au yeux des autres chevaux mais pour moi, il manque quelque chose de capital dans ce décor de rêve : ma maman.
Commentaire de cadix (17/12/2007 03:03) :
tu as réson, les chevaux, ont les aiment ont les monte ont les caressent,
mais ont reste les bras croisés quand ont est en train de les torturer ou
de les manger!!Il faut réagir, il y a plein de blog comme le tien. Certain
raconte même que leur cheval préféré, adoré a été ammener a l'abatoir!
Cela doit etre horrible de voir ton cheval partir dans "les couloirs" de la
mort,comme tu dis. Tu as réson, il ne faut pas rester les bras croisés!
Malheuresement, je ne peus rien faire, car j'habite en Indonésie, mais
l'année prochaine, je rentre en France, et là, je ne vais pas rester
sur mon fauteuil en train de regarder des blog et en croiyant faire quelque
chose pour sauver les chevaux en écrivant des commentaires!!! Les chevaux
se sont des annimaux qui ont un coeur comme nous, les humains, ils ont une
tête pour réfléchir, comme nous les humains, ils ont des yeux , comme nous,
et ils ont des sentiment, comme nous!!! Ils sont comme nous! Et pourtant,
nous on ne vien pas nous chercher pour nous faire soufrir dans des couloirs
qui sentent la morts!!!
Pourquoi? Pourquoi?
Ca, j'aimerais bien savoir...
|
| |
|
|
|
|